lundi, mai 15, 2006

Un prozac, s’il vous plait.

Le temps me file entre les doigts. Mon dernier poste date du 27 avril, déjà ! J’avais pourtant envie d’écrire certaines choses, les phrases étaient déjà rédigées (enfin dans ma tête ) mais j’ai pas eu le courage de prendre mon ordi et de les retranscrire. De peur qu’elle soit moins jolie sur cet écran noir. C’est vrai quand on les imagine, certains mots viennent tout naturellement, on voit même les lettres roses danser devant nous mais au final c’est beaucoup moins glamour.

Je brode en ce moment. Je brode ça me permet d’essayer de trouver des choses drôles et intelligentes à dire. Mais vu mon état, je vais avoir du mal à éviter le pathétique.

Par exemple, pourquoi je n’ai pas écrit plus tôt ? Tout simplement parce que le fait de m’installer confortablement derrière mon ordi et d’ouvrir ce cher programme qui s’appelle word me rappelle le fait que je n’ai toujours pas commencé à rédiger une ligne de mes obligations. Obligations autrement plus importantes que ce que je tape en ce moment même. Passons.
Du coup j’intériorise et le résultat est plutôt terrifiant. Allez ma petite, il faut que tu te bouges.

J’ai bien tenté d’aller courir, mais j’ai été arrêté par les grêlons.
Je l’ai bien revue, histoire de soulager ma conscience, mais c’était encore pire. Même en partant de bonne foi et motivée, on – enfin j’ai- du mal à lui parler.
Il y a bien son enterrement de vie de jeune fille. Une de ceux qui va tourner une page cet été.
Mais rien que le choix de la date a été un calvaire. En revanche on a passé l’étape du lieu sans trop de problème. Au final ça se passe chez moi, dans ma ville et que je vais me balader une après midi entière avec une meringue rose à mes cotés et des poules à côté pour l’encourager. Mais bon ça peut être sympa !
L’avantage du lieu c’est que j’aurais la possibilité de rajouter dans la liste une bonne bouteille de bordeaux.