Je suis devant « sex and the city ». Je regarde grâce à ma télé vintage. Télé offerte gracieusement lors de mon abonnement à un journal d’information. Noir et blanc avec un écran qui fait…. 15 cm de côté. Et l’option, choix de la chaîne grâce à l’aide d’une petite mollette. C’est épatant.

Autant dire que lorsque je me fais une soirée « télé-vintage » c’est pas la grande forme. Il faut vraiment que j’ai rien d’autre à faire pour aller la dépoussiérer derrière son étagère.
La vérité c’est que je suis complétement larguée depuis que je suiq en vacances. Ce vide me fait complètement peur, et je perd toute motivation pour faire quelques choses.

Pourtant j’ai des comptes à faire car je crois que j’ai un peu merdé cette année de ce point de vue là, mon appart à ranger (pas encore eu le temps de toucher le moindre balais ou éponge depuis 3 semaines) , mon frère qui sera chez moi certainement deux jours, et tout mon sommeil à rattraper.
Et surtout il faut que j’arrete de raler car j’adore ça être dépasser et je suis complètement larguée quand j’ai du temps devant moi.

Ce soir je me suis fait embauchée par Alice pour l’aider demain à monter son canapé Ikea.Canapé que l’on a choisi, tester observer sous toutes ses coutures… il y a quelques semaines. Je crois qu’elle est capable dans certain moment de passer plus de temps que moi à faire des choix. Ce soir, il lui a fallu pas moins d’une heure dans une librairie pour faire son choix entre 3 bouquins. On a donc fini dans notre petit bar autour de quelques tapas après avoir fait quelques magasins pour trouver une jupe pour elle et un cadeau pour ma filleule mais en vain.

Petite sortie nocturne avec mes rollers.
Il faut juste y goûter à nouveau pour comprendre que l’on aime ça et que ca nous ferait beaucoup de bien de s’y remettre. Pour la tête et le corps.

Ce soir j’ai refusé de dîner avec Alice et sa sœur. J’ai refusé d’aller voir le feu d’artifice à 22H30. Tout ça en raison de mon entretien de demain. Je dramatise ma situation car soyons honnête, je suis l’unique responsable de cette situation. Relativisons, je joue peu de choses. Certes il provoquera un changement, mais ne détermine en aucun cas « mon avenir ».
Je suis donc rentrée chez moi pour me concentrer, et trouver des explications valables. Mais en chemin, je me suis laissée tenter par le vidéo club. Et histoire de me remonter le moral je me suis louée une comédie romantique. J’aurais autant pu assister aux 17 min du feu d’artifice. Et faire par la même occasion les ahhh et ohhh de circonstance.
J’ai admiré peu de feux d’artifices chez moi. Profitant toujours des vacances pour aller respirer l’air pur, j’ai assisté l’an dernier à mon premier en l’espace d’une vingtaine d’année (à peu près). Je crois que je n’ai jamais eu cet engouement pour les admirer annuellement.
Cette année, il se s’est donc contenté de perturber mon film par leur bruit sourd. (Il fait chaud et je refuse de fermer ma fenêtre).

Je me suis donc retrouvée à minuit sur le bitume, roller au pied pour ramener ce DVD. Ca fait un bien fou.

prise en main

Il y a un an, j’attendais patiemment. Mes années futures en dépendaient. Maintenant, comme par pur esprit de contradiction, je décide de tout compliquer et de revenir sur une partie de ma décision. Comme si je ne pouvais pas me laisser des vacances calmes, sans enjeux !

Elle se retrouve d’ailleurs dans la même situation que moi, pratiquement jour pour jour. Ça sent la fin ou le début d’autre chose.
Pleins de changements qui nous attendent. Ce sera donc ce journal, le témoin de ces grands bouleversements (à notre échelle !!).